L’exposition « Trésors » fait dialoguer les monnaies antiques du trésor de Beaurains avec un travail contemporain de l’artiste Sabine Pigalle autour de pièces de monnaie.
Le trésor de Beaurains
Le trésor de Beaurains, un ensemble exceptionnel de monnaies, bijoux et argenteries découvert par hasard en 1922 par des ouvriers belges, arrive à Citéco à la rentrée pour une exposition exceptionnelle dans la salle des coffres du musée.
L’ensemble, classé Trésor national, constitue une occasion unique de découvrir les bijoux d’apparats et les monnaies d’une époque disparue dont les témoins ont été majoritairement refondus, constituant de ce fait l’élément le moins connu de nos jours de la numismatique romaine et des largesses impériales.
Contenu dans deux récipients, l’un en terre cuite, le second en argent, le Trésor de Beaurains rassemblait à l’origine une centaine de monnaies d’or (aurei) et d’argent (deniers) du Haut-Empire, une trentaine de multiples d’or et plus de 400 monnaies d’or (aurei et solidi) du Bas-Empire, une dizaine d’argentei et une soixantaine de quinaires d’argent du Bas-Empire, des bijoux en or (colliers, bracelets, bagues, boucles d’oreille …), un chandelier en argent, une cuillère en argent, etc.
Le trésor de Beaurains, un fabuleux destin
Le trésor de Beaurains, de la petite à la grande histoire
Un multiple de 5 aurei de Constance Chlore, atelier de Trèves, 294 après J.-C. Collection de la Banque de France.
Auréus de Constance Chlore. Collection du musée d’Arras
« New Economy » par Sabine PIGALLE.
La série New Economy pose la question de la mondialisation confrontée au changement de paradigme dû à la pandémie. La mauvaise passe que traverse l’humanité engendre des turbulences économiques partout dans le monde et constitue notamment une menace pour les échanges commerciaux, impactant de facto le fragile équilibre lié à ce système à l’échelle de pays entiers. Métaphoriquement, la série recycle des pièces de monnaie frappées à l’effigie de dirigeants historiques ou contemporains, de leaders politiques ou de personnages mythiques, incarnant des opinions divergentes voire contraires tant sur le plan politique qu’économique. À présent, ces symboles apparaissent désormais masqués et semblent universellement d’accord sur un point : une époque proche de l’asphyxie.
Sabine Pigalle : Née en France en 1963 et vivant à Paris, Sabine Pigalle est formée aux Lettre modernes de Paris Sorbonne. Artiste visuelle privilégiant le medium photographique, s’inscrit dans la mouvance d’une nouvelle génération qui naviguent aux frontières troubles de la réalité et de la fiction. Les principaux axes de son travail interrogent les mythes, le patrimoine, la notion temporelle, la mémoire collective, et se concentrent autour du portrait traité comme représentation d’archétypes décalés. Apparentée au mouvement de la Post-photographie, elle produit des œuvres transversales qui hybrident peintures et photographies, art ancien et art contemporain, figuration et abstraction. Elle a été décorée des Arts et des Lettres le 22 juin 2022.
Marie-Antoinette, Victoria © Sabine Pigalle / ADAGP, Paris 2022
Billet inclus dans celui de l’exposition permanente
Horaires :
- Du mardi au dimanche de 14h à 18h
- Le samedi jusqu’à 19h
- Le premier jeudi de chaque mois jusqu’à 22h
- Pendant les petites vacances de la zone C, ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h, jusqu’à 19h le samedi
- Fermé les 1er mai, 25 décembre, et 1er janvier
Tarifs :
- Plein tarif : 12 € (billet inclus dans celui de l’exposition permanente).
- 18-25 ans : 8 €
- 6-17 ans : 5 €
- Moins de 6 ans : gratuit
- Demandeurs d’emplois : 8 €
- Pass tribu : 29 €
- Nocturne le premier jeudi de chaque mois jusqu’à 22h : gratuit
Date(s) de cet agenda :
- Le 09 Mai 2024 de 10:00 à 18:00
- Le 10 Mai 2024 de 10:00 à 18:00
- Le 12 Mai 2024 de 10:00 à 18:00