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Exposition Philippe Assalit - Portraits du monde
Dans cette série de portraits photographiques, Philippe Assalit explore l’identité des personnes qu’il photographie ainsi que celle du pays dont elles viennent, invitant le visiteur au voyage et à la découverte de nouvelles cultures. Par la technique du collage, l’artiste superpose aux visages de ses modèles des détails de billets de leur pays d’origine.
Philippe Assalit se plait ainsi à prélever les détails de cette histoire, recodifiant le message originel porté par les billets de banque des pays qu’il visite. Interférence, détournement, assemblages, superpositions sont les moyens de son écriture pour faire naître un nouveau visage, kaléidoscope des cultures et de leurs signes. Une exposition pensée pour entrer en résonnance avec les nombreux billets historiques exposés dans la Salle des coffres de Citéco.
PHILIPPE ASSALIT, photographe plasticien, scientifique de formation, s’intéresse au corps et au portrait, à la frontière de la peinture, de la sculpture, du dessin, et de la photographie. Inspiré par les pionniers (collage, grattage, montage, attaques chimiques, virage, coloration…), il mixe les techniques du maquillage, du dessin, de la peinture, du montage et de la 3D, d’abord sur support argentique puis aujourd’hui avec l’outil numérique.
Il travaille par séries (de 10 à 100 photographies), chacune étant envisagée soit de manière chronologique soit comme une pièce kaléidoscopique. A ce jour, Philippe Assalit a réalisé le portrait d’hommes et de femmes de plus de 40 pays, en associant leurs visages à des billets de banque actuels ou historiques.
Samedi 05 Octobre 14:00 - 18:00
Samedi 05 Octobre 14:00 - 19:00
Exposition Philippe Assalit - Portraits du monde
Samedi 05 Octobre 14:00 - 18:00
Samedi 05 Octobre 14:00 - 19:00
Janine Niépce, regard sur les femmes et le travail
L'EXPOSITION
"Janine Niépce, regard sur les femmes et le travail" met à l’honneur les photographies de l’artiste, témoin des évolutions de la place des femmes pendant la seconde partie du 20e siècle. Organisée en trois parties, elle offre une plongée dans le quotidien des femmes des années 50 à 90, mettant en lumière leur contribution essentielle à la société, leurs luttes pour leur affranchissement vis-à-vis de la maternité et pour l’égalité et enfin leur évolution au sein du monde du travail. Janine Niépce est l’une des premières photographes à mettre en lumière le quotidien des femmes dans leur foyer, effectuant en son sein un travail non salarié et non reconnu par la société mais pourtant créateur de valeur. Elle photographie l’intégration de la société par ces femmes qui sortent de leur foyer ainsi que les signes d’émancipation féminine comme l’accès des jeunes femmes à des filières scientifiques, nouvelles modes (coupe à la garçonne, mini-jupe, pantalons), jeunes gens attablés à des cafés, femmes qui fument…
Les luttes féministes ont accompagné des changements sociaux fondamentaux, telles la légalisation de la contraception (loi Neuwirth en 1967) et l’Interruption Volontaire de Grossesse (loi Veil en 1975). Autant d’événements majeurs que Janine Niépce a suivi entre 1965 et 1980, tout en immortalisant des personnalités telles que Simone Veil, Colette, ou encore Elisabeth Badinter. Suite à ces grandes luttes féministes et à l’évolution des mœurs, de plus grandes possibilités de carrières s’ouvrent pour les femmes. Janine Niépce photographie ces avocates, ouvrières, scientifiques ou encore maitresses d’œuvre sur des chantiers qui accèdent à des métiers jusqu’alors réservés aux hommes. Elle immortalise également les femmes qui travaillent dans les métiers du soin, institutrices, sages-femmes, infirmières…, ces professions essentielles à la société, majoritairement occupées par des femmes, et encore mal rémunérées de nos jours.
L'ARTISTE
Janine Niépce fait partie du courant « humaniste » de la photographie d’après-guerre. Bien que parisienne, elle se sent proche des vignerons bourguignons dont est issue sa famille, dont la modernité change les modes de vie. Elle traduira à travers son travail cette France en pleine mutation, entre reconstruction et tradition. C’est dans un Paris occupé qu’elle fait ses études universitaires et découvre la photographie. Révoltée par l’occupation nazie, elle s’engage dans la Résistance en développant des films pour les réseaux de renseignement, puis, en tant qu’agent de liaison, participe à la Libération de Paris. Devenue par la suite photoreporter, elle sillonne les routes de France pour documenter la vie de ses contemporains, de l’intimité de leurs foyers aux lieux de travail de métiers en voie de disparition. Dans un domaine encore largement occupé par les hommes, comme en atteste sa participation à l’exposition Six photographes et Paris en 1960 dans laquelle elle est la seule femme, elle parvient à s’imposer dès 1957 avec sa première exposition personnelle. Son travail documentaire l’emmène jusqu’au Japon, au Cambodge, en Inde, aux États-Unis dans les années 1960. Elle couvre également les changements de son époque, de la mutation professionnelle des femmes aux événements de mai 68.
L’exposition Janine Niépce, regard sur les femmes et le travail se tiendra dans le hall Defrasse de la Cité de l’Économie du 3 octobre 2024 au 5 janvier 2025.
Horaires : du mardi au dimanche de 14h à 18h, et jusqu’à 19h les samedis
Billet inclus dans celui de l'exposition permanente.
Avec le soutien de :
La Banque de France, partenariat institutionnel de la Cité de l'Économie
CAPZA, mécène associé de la Cité de l'Économie
Partenaires médias :
Samedi 05 Octobre 14:00 - 19:00
Janine Niépce, regard sur les femmes et le travail
Samedi 05 Octobre 14:00 - 19:00
Conférence « Il était une fois la grande Histoire du travail »
Conférence « Il était une fois la grande Histoire du travail »
Samedi 5 octobre à 15h | Auditorium | Durée : 1h
La conférence sera suivie à 16h30 d’un débat mouvant animé par une médiatrice.
À travers les âges et au fil des grandes transitions historiques, le travail a évolué. Des premières sociétés humaines jusqu'à notre ère contemporaine (19e - 21e siècle), le travail a connu plusieurs visages. Lors de cette conférence, nous nous attacherons à saisir la signification profonde du terme « travailler » et à en définir les contours. Nous explorerons les bouleversements majeurs qui ont jalonné le travail pendant la révolution industrielle et au 20e siècle, tout en étudiant le rôle potentiel des mouvements sociaux dans ces transformations.
En présence de :
Michel Pigenet, maître de conférences à l’Université de Grenoble II en 1989, il est élu professeur à l’Université de Rouen (1992), puis à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne (1999), dont il est membre du Conseil scientifique (2012-2016) et où il dirige le Centre d'histoire sociale du XXe siècle, actuel Centre d’histoire sociale des mondes contemporains. Historien, Professeur émérite en Histoire contemporaine, spécialiste du travail à l’université à Paris 1, fondateur de l’association Histoire des mondes du travail.
Pour aller plus loin :
Le site de l’Association Histoire des mondes du travail
Bibliographie :
- L’État contre les syndicalistes ? Michel Pigenet (Arbre bleu, 2023)
Infos pratiques :
- Samedi 5 octobre à 15h I Auditorium I 1h
- Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
- Réservation conseillée
Samedi 05 Octobre 15:00 - 16:00
Conférence « Il était une fois la grande Histoire du travail »
Samedi 05 Octobre 15:00 - 16:00