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1974 - 1975

Faillite de la banque Herstatt en Allemagne et création du Comité de Bâle

La faillite de cette banque de taille moyenne a causé une grave crise sur le marché des changes, sur lequel elle était très active. Le marché interbancaire de New York a été paralysé, ce qui faillit entrainer la chute de plusieurs autres établissements. Il résulta de cette faillite la mise en évidence des risques systémiques liés à une internationalisation de plus en plus poussée des banques.

Peu après cet événement, Peter Cooke, de la Banque d'Angleterre, proposa la réunion d'un Comité des Banques Cen-trales et des organismes de surveillance bancaire, dorénavant appelé Comité de Bâle. En 1988, celui-ci met en place un ensemble de recommandations, regroupées sous le nom de Bâle 1. En particulier, le ratio Cooke fixe aux établissements financiers l'objectif d'un rapport minimal de 8% entre leurs fonds propres et les crédits accordés. Entré en vigueur en 2006, un nouveau dispositif, les Accords de Bâle 2, remplace notamment le ratio Cooke par le ratio McDonough qui prend en compte, en plus des risques de crédit (ou de contrepartie), les risques de marché et les risques opérationnels (fraudes…). Enfin, en 2010, les accords de Bâle 3 réforment la réglementation bancaire suite à la crise des subprimes.



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